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“{ M E P R I S E } •• Scarno”

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Messages : 204
Date d'inscription : 22/03/2017
Zeno J. Clark
rouge
Zeno J. Clark
Zeno J. Clark
Mar 28 Mar - 1:12Zeno J. Clark
rouge

Un vent frais, cette ville
me semble soudainement presque
O R D I N A I R E
alors que mes orbes vagabondent
et que pour une fois j'oublie de
R E F L E C H I R
pour changer. Mon ongle repose
enfin en paix alors que
J ' A V A N C E
jusqu'à errer.

Un vent frais. Lentement une soirée qui s'annonce enfin. Cette journée se termine dans les rires des gamins qui courent plus loin devant toi. Alors derrière eux, tu observes en silence cette jeunesse que tu as perdue, celle que tu n'as jamais vraiment vécu. Ces gamins, ceux qui errent dans un foyer en attendant d'être aimé individuellement dans une famille qui deviendrait la leur, tu ne peux que leur souhaiter le meilleur quand toi, tu as découvert le pire. Ce sourire qui orne les lippes animées qui doivent probablement parler du dernier épisode d'une quelconque série sortie récemment ou des filles, il y a ce sentiment de vouloir le préserver, le protéger. Dans tes songes troublés, dans ton esprit torturé, tu penses encore à eux, Zeno. Sans dire un mot de trop sur ta propre vie, sur ton propre ressenti, tu tends la main à ces gamins qui n'ont plus ce qu'ils peuvent nommer « parent » ou qui n'en ont jamais eu. Apprendre à vivre, à découvrir, à laisser le passé dans une boîte scellée pour que cela ne devienne jamais un fardeau trop lourd à porter, tu aimerais leur apporter cela quand tu les regarde à en cet instant précis. Des pensées louables que beaucoup jugeraient pleines d'espoirs et de bons sentiments non négligeables, mais soudainement il y a cette impression étrange qui te vrille le dos.

Alors d'un regard soudain,
je me tourne dans ta
D I R E C T I O N
et je remarque soudainement
ton regard bien trop
I N T E N S E
que tu portes sur moi.
Je ne comprends pas ce qu'il en est
V R A I M E N T
mais je ne peux l'ignorer.

Sa tenue, son style, l'aura qui semble l'entourer, tu crois comprendre, Zeno. Comprendre ce que cette femme te veut dans ces rues peu bondées finalement, presque désertes. C'est le centre-ville ici, mais certaines rues semblent encore sereines ou oubliées peut-être. Alors un peu déstabilisé derrière ton regard impassible de glace, tu te postes finalement devant elle pour l'interpeller. « Désolé... je ne suis pas intéressé et y'a des gamins avec moi en plus... » parce que oui, t'es certain qu'il s'agit là, d'une prostituée qui te suit. Dans tes pensées troubles, tu ne vois pas très bien ce que cela pourrait être d'autre. Parce que rien ne te semble possiblement incompris dans ta situation actuelle, parce que tu ne sais pas de qui il s'agit malgré que tu connaisses son nom. Parce que son visage t'es inconnu, tout simplement et que son accoutrement pour le moins extravagant te guide dans cette direction. Alors lentement une main vient rejoindre ta nuque, tu soupirs presque exaspéré, presque désolé, un peu blasé aussi. « Vous pourriez donc, s'il vous plaît, arrêter de nous suivre ? C'est pas un exemple pour les mômes ! » sérieux, un peu tranchant sur les bords, tu ne sais pas à qui tu parles, mais tu te fies à la seule réalité qui t'apparaît à cet instant.

Sans savoir. Oh oui sans savoir qui elle est réellement.
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Date d'inscription : 17/03/2017
Scarlet Fawkes
bleu
Scarlet Fawkes
Scarlet Fawkes
Mer 5 Avr - 4:33Scarlet Fawkes
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you were wrong
all this time
Le calme après la tempête – c’était donc vrai.
Les voix qui s’éclipsèrent après le son de la cloche et plus rien. Elle prit une grande respiration pour récupérer cette quantité d’air perdue à user de ses poumons pour recracher de la matière après matière, sa bouche était aussi déserte que sa classe. Ayant beau se pourlécher les lèvres, ayant beau chercher ne serait-ce qu’une goutte de salive, rien. Scarlet longea le tableau blanc – pas holographique, pas électronique, blanc. Elle détestait la réforme technologique sentant le déracinement profond du manuel au prix de la soi-disant efficacité virtuelle. Ils avaient peut-être raison, mais elle n’était pas toujours source d’avantage.

La ganse de son sac sur une épaule, elle entra le code de sécurité puis s’assura que sa classe était bien et bel fermée. Elle emprunta le chemin habituel vers la sortie de l’école et prit un instant devant la fenêtre qui donnait sur le débarcadère, où plusieurs élèves s’acharnaient pour rentrer dans les grands bus. Certains jeunes se contentaient de rejoindre leurs parents ou tout simplement se rendre chez eux à pied entre copain.

Puis il y avait cet homme. Ce même homme qui était là avant-hier, qui était là hier et qui est la présentement. Elle le fixait au point d’en oublier où elle était, ce qu’elle faisait, qui elle était. Il partait avec quelques élèves – à nouveau. Son premier réflexe ? Crier par la fenêtre pour attirer l’attention des élèves qui partaient avec cet homme et qui ne l’entendaient pas, continuant leur chemin avec lui. Son deuxième réflexe, courir en ramassant deux ou trois personnes dans les couloirs pour finalement s’arrêter au milieu des élèves à bout de souffle.
« Ja-Ja…JACK. »Le jeune élève se retourna et consulta l’état de sa prof avant de lui demander ce qu’il pouvait bien faire pour elle. « Ils…ILS SONT PARTIS AVEC QUI ?! »

Elle pointa le dos des deux étudiants qui avaient quitté avec l’inconnu. Il haussa les épaules comme trois autres élèves à qui elle demanda. Elle ne tarda pas et couru pour les rattraper en les suivant de près sans pour autant se faire voir. À sa connaissance, ces élèves n’avaient ni frère ni sœur rentraient habituellement seuls. Alors pourquoi lui. Famille ? Drogue ? P… Pensées interrompues, il se retourne face à elle. « Désolé... je ne suis pas intéressé et y'a des gamins avec moi en plus... » Elle ne savait pas quoi dire. Elle était figée davantage par le manque de mots à lui relancer qu’à la remarque de sa présence. « Vous pourriez donc, s'il vous plaît, arrêter de nous suivre ? C'est pas un exemple pour les mômes ! » Choquée. Elle répondit du tact au tact. « Alors mon p’tit monsieur en parlant d’exemple vous, vous prenez pour qui à premièrement à me traiter d’exemple alors que vous prenez de jeunes enfants pour…pour des choses qui ne se font pas ? Et ensuite vous me parlez d’exemple ? Un exemple je vais vous en faire un en appelant la police pour vous dénoncer comme abus sexuel sur de jeunes enfants. Vous en pensez quoi de cet exemple hein ? » Elle s’avança vers lui pour attraper les élèves par leur épaule et les ramener vers la rue principale. « Venez, je vous reconduis jusqu’à chez vous, il faudra avoir une petite discussion en tête à tête. » Elle prit son portable et composa les trois chiffres pour signaler cet acte qui lui paraissait complètement inhumain.

. ftzeno

BY MITZI

Messages : 204
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Zeno J. Clark
rouge
Zeno J. Clark
Zeno J. Clark
Mer 5 Avr - 17:55Zeno J. Clark
rouge

Colère, nervosité ce sont les
sentiments qui m'arrivent en pleine
G U E U L E
quand je t'entends soudainement parler.
Derrière les accusations d'abord
V O I L E E S
la réalité apparaît et je ne comprends
pas très bien ce qui se passe
M A I N T E N A N T.

Interdit. Planté comme un piquet, cette expression sonne si juste à cet instant précis. Les secondes s'écoulent, les mots heurtent violemment un esprit embrouillé. Embrouillé par ses propres jugements faussés. Une vague de silence voltige sous tes orbes surprit, désabusés et enfin paumés. Les enfants disparaissent pourtant. En un instant ils ne sont plus là et cette seule pensée de voir le dos de cette femme embarquer des gamins, ça te fous des frissons d'horreurs. Des frissons qui ne veulent plus quitter cette peau clair, qui mordent violemment l'épiderme alors que déjà tu te trouves derrière elle. Lourdement, ta main se pose sur son épaule frêle, la tournant dans ta direction. « Je peux savoir ce que vous dites au juste ? J'ai peur de comprendre, vous me prenez pour un pédophile, mais je peux savoir d'où vous sortez ça au juste ? » t'es pas effrayé, Zeno, t'es juste... hébété devant une telle stupidité face à ce seul mot. Pédophile. Il tourne sans cesse dans cet esprit fébrile, mais même au milieu des abîmes, il n'arrivera jamais à se faire une place tangible. C'est le dégoût qui prend les tripes. « Vous êtes cinglée ma parole ! Et puis vous dites que vous allez les ramener chez eux, mais je crois pas qu'une pro... qu'on puisse vous confier des enfants ! » une prostituée ou un pédophile... Ni l'un, ni l'autre, dans ton esprit c'est deux idées inconcevables, un choix impossible, mais tu n'es pas un pédophile alors tu ne laissera pas les gamins partirent avec elle.

Comme si j'allais laisser des mômes
partir avec une femme qui fait le
T R O T T O I R
plutôt mourir. Hors de question
que je puisse tourner le dos pour
F U I R
la police alors que je ne crains rien.
Je n'ai jamais rien et je ne ferais jamais
R I E N.

Tenace. C'est le premier mot qui semble définir cette femme. Tenace et hystérique sur les bords probablement. Une femme dangereuse dans cette situation d'incompréhension. Alors lentement tes sourcils se froncent, tu attrapes la main de la jeune fille, la ramenant vers toi. Elle ne se débat pas, évidemment, elle te connaît bien, Stacy. Depuis trois ans tu vas la voir. « Je ramène juste ces gamins au foyer où ils vivent, ils me connaissent. Les gens du foyer aussi. Si quelqu'un doit appeler les flics ici, ce serait plutôt moi. Vous êtes qui au juste ? De quel droit vous vous permettez d'embarquer ces gamins ? » vous êtes dangereuse, c'est ce qui aimerait se frayer un chemin, mais rien. Une certaine tension erre dans chacun de tes muscles, pourtant ta main a déjà lâchée son épaule. Par respect malgré tout, mais tu ne comptes pas la laisser partir avec eux, loin de là.
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Lun 17 Avr - 5:17Scarlet Fawkes
bleu


you were wrong
all this time
« Vous êtes cinglée ma parole ! Et puis vous dites que vous allez les ramener chez eux, mais je crois pas qu'une pro... qu'on puisse vous confier des enfants ! Je ramène juste ces gamins au foyer où ils vivent, ils me connaissent. Les gens du foyer aussi. Si quelqu'un doit appeler les flics ici, ce serait plutôt moi. Vous êtes qui au juste ? De quel droit vous vous permettez d'embarquer ces gamins ?» Elle n’avait pas les mots. Elle allait répliquer et rentabiliser le maximum d’insultes dans les phrases qui allaient suivre. Pourtant, elle ne fit mine de rien. Son visage se crispa en révisant à deux fois les paroles qu’elle allait lui sortir. « Je…Tu…Je veux dire, vous êtes celui qui ramène ces enfants au foyer…J’avoue que ça fait plus de sens…MAIS. Comment je peux en être sûre et ne pas plutôt avoir à faire avec un… » Son regard s’attarda sur l’un des enfants dont elle avait repris la main. Il lui fit un simple signe de non de la tête. Elle avait eu tort sur toute la ligne. Mais avant même qu’une quelconque excuse lui revienne à l’esprit, elle réfléchit à deux fois à ce qu’il avait lui-même répliqué.

« Alors ? Vous alliez dire ? Oui je suis une professeure c’est quoi le problème putain ?! Vous voulez appeler les flics hein ? Dites-vous que le plus louche ici c’est sûrement vous à prendre des enfants comme ça et les amener dans des ruelles sombres. J’attends toujours sinon, pourquoi les flics se mêleraient à tout ça hein ?! » Elle tapait du pieds en l’observant le sourcil haussé. Elle avait relâché la main des enfants, ayant le réflexe de lancer quelques regards sur eux pour s’assurer que tout allait bien.

Elle sentait ses épaules se détendre, l’adrénaline redescendre d’un seul coup. Elle avait eu cette impression d’avoir retenu son souffle tout le long de cette course. Jamais elle n’aurait voulu voir aux nouvelles « Enfants enlevés après l’école par un pédophile ». Ce n’était pas quelque chose de fréquent dans les écoles, mais elle se rappelait bien et bel de cette réunion d’enseignants où la direction avait souhaité en discuter « au cas où ». Et la voilà à se ramasser dans une situation plus embarrassante qu’utile pour qui que soit. Au final le plus grand mal était le manque de cardio qu’elle avait et le léger malaise entre elle et cet inconnu.

. ftzeno

BY MITZI

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Date d'inscription : 22/03/2017
Zeno J. Clark
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Zeno J. Clark
Zeno J. Clark
Ven 21 Avr - 16:23Zeno J. Clark
rouge

Les mots manquent à présent
alors que cette situation plutôt
i n c o n g r u e
semble avoir plus de sens en
s'écoutant derrière des paroles
v i v e s
ces presque insultes qui passent
mes pensées, mais pas mes
l i p p e s.

Malaise. Un sentiment soudain. Il perle violemment alors que le mot professeur s'élance. Lentement, les orbes s'écarquillent, le souffle court. Un léger bruit s'étouffe dans la trachée. Et une main enfin qui se meurt dans sa nuque. Ennuyé. Les enfants s'en souviendront de celle-là. De ce « grand frère » et leur prof qui se prennent la tête dans une ruelle sombre en s'insultant de façon voilée. Parce qu'ils ne sont pas stupides. De leurs regards enfantins, ils perçoivent bien plus de réalité que les adultes veulent bien le penser. Et tu le sais bien, Zeno. « Ahem... » silence gêné. Le regard fuit, balaye toutes les entités présentes. Les joues rougissent légèrement, un poil. « C'est mon devoir de prendre soin de ses gosses quand je dis aux gens du foyer que je vais les chercher alors... si une femme que je ne connais pas débarque et veut les emmener.. c'est normal que je parle d'appeler les flics, non ? » même si tu es un futur collègue des flics en devenir. Peut-être. Un calme perle de tes pores soudainement, de ta voix. « Je ne m'attendais pas à ce que vous soyez leur prof... désolé. » humble. Pourtant cela te semble normal. La manière de réagir, d'agir, dans cette situation d'incompréhension, elle semble naturelle. Autant pour toi que pour elle.

J'inspire profondément en
fixant les enfants qui semblent
r i r e s
en silence. La gêne revient
alors naturellement comme seule
r é p o n s e
à cette réaction qu'ils arborent
en vous regardant vaguement vous
e x p l i q u e r.

Et tu songes la seconde qui suit. Tu songes à ce que tu n'as pas encore fait à cet instant. « Je suis Zeno. Zeno Clark, pour information et vous n'êtes pas obligée de me croire, mais j'ai grandi dans le même foyer qu'eux. C'est pour ça que je viens les chercher, pour donner un coup de main et m'assurer qu'il ne leurs arrivent rien. » parce qu'un gamin qui s'évapore sans un mot, même sans parents, cette seule pensée révulse toute ton entité. Alors un faible soupir passe tes lippes en songeant au passé. Souvenirs d'antan, si présent. « Si vous voulez... vous pouvez venir avec nous jusqu'au foyer ? Les responsables vous confirmeront que je suis bien un ancien pensionnaire chez eux et que je viens souvent. Enfin... si vous voulez. » seule réponse, seule solution la plus plausible. La meilleur à ton sens. Parce que si elle vient avec vous, elle pourra voir de ses yeux où tu emmènes ces gamins. Elle pourra voir la plus jeune de cinq ans, Emi, te sauter dans les bras quand tu arrivera. Elle pourra voir que cet endroit bien que triste pour certains est ta seule maison. Ton seul chez toi. Comme pour beaucoup des enfants qui y vivent aujourd'hui, c'est leur seule famille. Une main qui soudainement enlace la tienne. Stacy arbore un sourire compréhensif et tu imagines à quel point vous devez avoir l'air stupides.
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{ M E P R I S E } •• Scarno
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