Messages : 29 Date d'inscription : 07/04/2017 Alban Ioslov bleu | Ven 7 Avr - 20:20Alban Ioslov | | |
Alban Ioslov Feat; Drago Malefoy •• Harry Potter// Irl; Paul Craddock 21y.o g | surnom Al métier travaille dans une animalerie situation familiale orphelin naissance 31 octobre autre ▬ Adore les animaux ▬ Fils unique ▬ A un taux de présence quasi inexistant ▬ vierge ▬ cicatrice sur le ventre ▬ était autrefois incapable de jouer d'un instrument ▬ la pilule a guéri son albinisme, mais il reste d'un blond très clair. |
Ma pilule bleue La petite pilule bleue, elle a un peu sauvé ta vie pas vrai ? Tes doigts, autrefois si lâches et traîtres, tremblant à la vue du moindre instrument de musique. Ce n'est plus le cas pas vrai ? Maintenant, tu peux jouer de tout. De zéro, tu passes à la connaissance infinie sur le moindre objet permettant d'émettre de la musique. Guitare, piano, batterie... Comme si tu avais toujours pu en jouer. Tu avances à tâtons certes, mais si rapidement. Le niveau professionnel atteint si vite, cela devrait être interdit. La connaissance absolue de la musique, qu'elle soit jouée par un instrument à cordes, à vent, ou qu'il faut frapper. Cela t'as-t-il aidé ? Pas vraiment. Encore fallait-il que tu joues en public. La musique, c'est bruyant. Où passerait donc ton calme et ta solitude ? En un sens, tu aimerais que l'on surprenne ton talent nouveau. Montrer que tu n'es pas si nul. Si froid. Si vide. | |
Caractère La plupart des gens, ne te décrirait pas. Tout simplement parce qu'ils n'ont aucune idée de qui tu es. Un fantôme, une âme en peine, un dépressif. C'est souvent l'image que tu donnes, du moins quand les gens te remarquent. Je n'ai jamais vu un homme avec un taux de présence si bas. On pourrait croire que, au vu de tes cheveux albinos et de ton teint de craie, tu pourrais t'effacer au moindre coup de vent. Mais ça, c'est si tu sortais un peu plus souvent. A croire que ta passion, c'est rester sous la couette, devant une série, à boire un chocolat chaud dans le noir. On y est presque. Tu n'aimes pas la foule. Tu n'aimes pas les grands espaces. Tu n'aimes pas le bruit, les conversations inutiles et les hypocrites. Un véritable ermite. Mais tout le monde sait un truc : il est possible de vouloir être seul, mais jamais personne n'a réellement réussi. Voir des gens, discuter, cela fait parti de l'espèce humaine. Tu es humain. Tu as besoin de voir des gens. Même si cela représente un calvaire pour toi. Tu es maladroit : quand quelqu'un vient te parler, c'est extrêmement difficile pour toi de trouver un sujet de discussion. Tu n'aimes pas te forcer à parler. Tu ne sais également pas interpréter les émotions des personnes face à toi. Tu as peur de blesser, de faire peur, d'être rejeté. A croire que ton être entier n'est fait que de manque de confiance en soi, saupoudré d'un soupçon de morosité. La vie, c'est chiant. C'est froid, c'est humide, ça passe trop lentement, et c'est inutile. Pourtant, tu restes là, assis sur ton lit, à regarder passer les gens dans la rue. Pourquoi reste-tu vivant ? Parce qu'inconsciemment, tu veux "vivre". Partir de cette grotte, devenir brillant, coloré et intéressant. Mais de tout façon, qui voudrait d'un dépressif sombre et morose. Pas moyen que l'on te trouve intéressant. Ton seul espoir, c'est la musique. Avant d'avaler cette maudite pilule, tu avais cette espèce de phobie, ce blocage qui t'empêchait de toucher un instrument, de peur de faire du bruit et d'être remarqué. Mais cette toute petite pilule bleue, si petite soit-elle, t'a délivrée de ce blocage. Combien de fois as-tu réussi à jouer de cette vieille guitare qui traînait dans le placard ? Des sons dissonants au début, la maitrise te venait tel une douce et légère brise, aussi facile qu'apprendre le vélo. Quel gâchis. Si tu pouvais être moins borné, à rester prostré dans ton appartement comme un ours. La musique rapproche les gens, c'est bien connu. Alors pourquoi t'obstines-tu à croire que personne ne va s'intéresser à toi ? Fais un effort ! Sors ! Dommage. Je prie pour qu'un jour, tu rencontres la personne qui te débloque de ta morosité. Et pour cela, faut-il un jour que tu sortes. La compagnie des animaux est une des rares choses et qui t'apaises. Ton travail dans l'animalerie tombe très bien, car tu parais ouvert, presque joyeux, face à toutes ces boules de poils. Tu perdrais presque ce teint calcaire. Et lorsque tu t'adresse à un client, cela sort presque naturellement. Presque. histoire Ta vie aurait pu être si simple. Ta vie aurait pu être si calme, si joyeuse. Mais ce ne fut pas le cas, malheureusement pour toi. Tu es né le 31 octobre, en Finlande. Si tes parents, Mary et Klaus Ioslov, étaient heureux d'avoir un enfant, il furent tout de même très surpris que tu naisses ce jour là. Supersitieux, ils trouvaient cela dérangeant que tu sois né à la fête des Morts, le jour d'Hallowen. Mais il fallait bien faire avec, et cela ne leur empêcha guère de te donner tout leur amour. Une autre surprise les attendait. Au bout de quelques semaines, ta tête commença à s'orner d'un fin duvet blanc, signalant ta "maladie". Petit bébé albinos, tu fis tout de même le bonheur de tes parents même si ton père semblait anxieux. Après tout, ta naissance et ta maladie n'avaient aucun rapport pas vrai ? En grandissant, tu devins un petit garçon calme, curieux et posé. Tu étais souriant, et adorable, ta petite voix fluette faisant rire tes parents. Avec un peu de réserve, ils t’inscrivent à l'école maternelle puis primaire, lorsque tu eus l'âge d'y aller. Tout se passant pour le mieux, les enfants étant intrigués mais pas méchants, ils furent rassurés et te laissèrent un peu de liberté, t'autorisant à jouer avec eux et tes faire des amis, au lieu de rester dans ton coin. Les livres étaient pour toi certes passionnants, mais il fallait que tu t'en décroches un peu, et que tu rencontres du monde. Outre les livres, ta mère souhaitait que tu t'essayes à la musique, et particulièrement au piano, comme elle. Mais étrangement, il se trouva qu'un blocage survenait à chaque fois que tu t'approchais d'un instrument, t'empêchant de le toucher ou même d'en jouer, à la grande tristesse de Mary. Mais cela ne changea pas son amour pour toi, et elle continua à te soutenir dans ce que tu voulais faire. Ton père lui, toujours superstitieux au possible, te surveillait de loin, espérant et priant chaque jour qu'il ne t'arrive rien. A croire qu'il aurait du prier plus fort. Cela commença au collège. C'était la rentrée, ta mère t'avait bien habillé pour l'occasion, et coiffé tes cheveux blancs pour que tu sois le plus beau. Un peu gêné et très timide, tu souriais un peu à tout le monde, lorsque tu les croisais dans les couloirs. Mais rapidement, ce rêve de rentrée vira au cauchemar. Ce fut d'abord des petites choses invisibles : des moqueries, quelques affaires qui disparaissent, des tâches dans tes cahiers... Mais au fur et à mesure des semaines, cela devint plus violent allant des insultes gratuites et particulièrement au cyber-harcèlement. Du harcèlement via internet, sur les réseaux sociaux. La moitié de ta classe semblait t'en vouloir, pour une raison totalement stupide, et l'autre moitié soit ne souhaitait ne pas être impliquée, soit te soutenait mais discrètement. Tu entendais souvent ces derniers : "Le pauvre, Alban s'est encore fait insulter aujourd'hui... Vous êtes sûrs qu'on ne fait rien ?" suivit d'un "Non, j'ai pas envie que la bande à Machin me tombe dessus parce que je l'ai aidé". Tu ne savais pas quoi faire, tu ne connaissais personne, et les professeurs semblaient ne rien voir de tout cela. Tu ne voulais pas en parler à tes parents, ils seraient tellement déçus. Alors tu continuas à sourire, rentrant à la maison comme si tu avais passé une bonne journée, racontant avec plaisir les choses que tu avais apprises, cachant la dépression qui commençaient à apparaître sur ton visage. Mais il y eu forcément un jour où tu ne pus plus le cacher. Tu rentrais de plus en plus souvent déprimé et morose. Le harcèlement continuait de bon coeur, tu ne pouvais plus aller sur internet sans avoir des notifications des personnes qui ne t'aimaient pas. Horrifiée, Mary avait rapidement contacté l'école, qui lui assura qu'Alban était un garçon entouré d'amis et modèle. Les parents comprirent bien vite que leur fils semblait être devenu le souffre douleur de tout le collège, à son grand damne. Ton secret découvert, tu perdis ton faux sourire, et devint un garçon morose, et dépressif. Tu rechignais à aller à l'école tous les jours, mais il le fallait. Tes parents cherchaient une solution, ils étaient perdus et ne savaient pas quoi faire. Toi, tu restais là, à te laisser faire, subissant les brimades, l'esprit ailleurs, inexistant. Au bout d'un moment, les choses se calmèrent un peu, et tu pus finir l'année tranquillement. Ce qui était bien étrange. Oui, c'était évidemment tout préparé. L'année suivante, en milieu de trimestre, toute ta classe te tomba dessus via une conversation de groupe. Ils t'hurlèrent "d'aller brûler en enfer" ou "d'être pendu avec toute ta famille de monstres", les insultes n'en finissaient plus. Autant d'imagination, cela aurait dû être interdit. Lorsque tu rentras en pleurs le soir, ta mère te retira immédiatement du collège, et tu n'y remis plus jamais les pieds. Pour te changer d'air, tes parents décidèrent de déménager. Tu ne sortais plus, ne vivais plus, c'est tout juste si tu discutais avec eux à table. Ils pensaient que changer d'environnement te ferait du bien, plutôt que de rester à proximité de ces gens affreux. Finalement, tout le monde s'envola pour une petite ville des États-Unis, New Haven. Tu n'en avais jamais entendu parler. Tu t'en fichais. Vous auriez pu aller n'importe où. Tu étais juste éteint. Sous l'oeil curieux de tes parents, tu découvris la ville sans sourciller, pensant "voici une nouvelle ville où se faire harceler". Après tout, ce n'est pas en changeant de ville que le cyber-harcèlement de ses anciens camarades allait stopper pas vrai ? Alban Ioslov n'était plus réellement Alban, juste un esprit sans but. Quel dommage pour un jeune garçon de ton âge. Finalement, il finit son collège ici, finit le lycée de la même façon. Lorsqu'il entama les études, il fut enfin tranquille, la population étudiante étant plus conciliante, mais ce n'est pas pour autant qu'il redevint comme avant. Il n'était même pas sur que quelqu'un puisse se souvenir de lui, tant son taux de présence variait entre 0 et 1%. Un vrai fantôme. Et puis un jour, le jour de Morts frappa une deuxième fois. Non pas comme une naissance, mais comme une malédiction. C'était le 31 octobre. Il pleuvait. C'était aussi le jour de ton anniversaire, tu avais 20 ans aujourd'hui. Tes parents étaient sortis de l'appartement pour aller chercher ton gâteau et ton cadeau. Ils n'en prenaient jamais plusieurs. De toute façon, ce n'est pas comme si vous étiez riches. Ils n'en avaient jamais trop fait pour ton anniversaire. Mais le plaisir, c'était qu'ils t'offraient tellement d'amour que tout le reste devenait sans conséquence. Tu regardais par la fenêtre, essayant d'apercevoir la voiture rouge de tes parents qui rentraient. Le téléphone avait sonné, et d'un pas lent et monotone, tu étais partis décrocher. Écoutant la voix dissonante du combiné, que tu avais brusquement lâché. Tes parents, l'accident de voiture, la pluie, les barrières, le pont, la chute, l'eau froide. La mort. Ton esprit avait cédé comme un barrage, te vidant de toutes pensées cohérentes. Ils étaient partis. Il n'étaient plus là. Ton soutien, ta famille, tes derniers liens. Ta vie venait de s'écrouler définitivement. En apprenant la nouvelle, tu étais sortis dans le froid, sous la pluie traître, marchant dans la ville sans savoir où aller réellement. Tu pensais à en finir avec tout ça. Tu espérais rencontrer un criminel, et qu'il t'ôte la vie simplement avec un ridicule couteau rouillé. Tu rencontras en effet un homme. Mais pas celui que tu attendais. Il était étrange c'est vrai, comme un fantôme qui apparaissait tout à coup. Il te tendait les deux mains, et une pilule trônait dans chaque. Tu lorgnais la bleue, curieux. Elle était fade et froide, comme toi. Tu pris la bleue, et sans le remarquer, l'homme étrange avait disparu. Rentrant chez toi, tu t’assis sur le sol de l'appartement, et regarda cette fameuse pilule. Pendant de longues minutes, tu la retourna, te demandant ce qui t'avait pris de la prendre. Si ça se trouve c'était un poison puissant. Cette idée de fit plaisir, et tu l'avalas sans réserve. Eva Patate J'suis une grande fille en deuxième année de fac de bio, je me passionne pour le dessin et le design, donc je suis évidemment dans la mauvaise filière. Ma passion : créer des forums qui coulent toujours. J'ai un chat fou qui s'appelle Moka. Il est con, mais mon dieu ça devrait pas être possible. Quoi dire de plus ? J'suis présente comme il faut, réponds aux rps à la ramasse et j'aime jouer des dépressifs | 19y.o f |
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