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“but blessed with beauty and rage — valentina ”

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Anonymous
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Sam 11 Mar - 9:50Invité
valentina chiara caldwell
Feat random blondie, oc — tvetska // IRL sky ferreira
27
fem.
bleus
surnom
val, vali, tina, connasse insensible, dégénérée & maudite sorcière.
métier
inexistant
situation familiale
fiancée par cinq fois, jamais mariée. cas socialement dérangeant.
naissance
onze juin deux milles cinq
autre(s)
sociopathe diagnostiquée mais non-traitée, QI proche du génial, probablement dangereuse.
Ma pilule bleue

comment peut-on raisonnablement faire la différence entre le bon ou le mauvais choix ? et si tous les choix était de mauvais choix ?
avant la pilule bleue, valentina était déjà dangereusement intelligente, elle était déjà douée, déjà très compliquée. avant de faire ce choix, elle était déjà remplie d'idées, grandes ou petites, noires, grises, fantaisistes ou discutables. tout ça s'entrechoquait déjà en elle comme dans un shaker. mais avant d'avaler ce cachet, valentina n'était pas assaillie, pas si envahie, épuisée par toutes ces idées, souvent noires, difficilement rassasiées. elle n'était pas si extravagante, si mauvaise, si obsédée par le fait de démonter, de décortiquer pour reconstruire. elle n'était pas si bouffée, pas si rongée, pas si consciente du vide béant dans l'allée des sentiments, du passage encombré au carrefour de ses émotions.

lorsqu'elle l'a croisé, le dealer semblait l'attendre. il l'attendait.
au coin d'une ruelle, à la sortie de son dernier travail en date, sous un rayon de soleil.
il se tenait là, les mains dans les poches, le visage dissimulé avec brio, ne laissant entrevoir que ses pupilles, son regard perçant.
et elle, elle est passée à côté, pleine d'indifférence, la tête farci de mépris.
elle l'a prit pour un original, encore un badaud insipide qui rêve et se prend pour un gangster de bas-étage. elle était trop stone pour réellement s'en soucier, trop défoncée pour s'y intéresser.
mais il l'interpelle et le son de sa voix est curieusement attirant au milieu de son trip cotonneux, et ça n'a rien d'un rêve pourtant, c'est la réalité. il a parlé et le petit monde glauque de valentina s'est embrasé pour devenir l'enfer et ses cercles de damnés.
elle pense parfois à ce moment où elle tourne la tête et frissonne lorsqu'il tend sa main. cet homme là, il sent l'interdit.
il dit prend en une ma jolie.
elle dit , lassée, et combien ça va me coûter ? un rein, un bras, un pied ?
il dit rien de plus que le frisson de l'incertitude avant un choix décisif. fais moi voir comment tu décides quand tu dois changer ta vie à tout jamais.
et à elle d'ajouter vous avez gagné, vous avez éveillé ma curiosité.
il tend plus en avant sa main où trône, maligne, les couleurs de sa damnation. ou de sa rédemption.
bleu ou rouge, le choix est simple. et si compliqué.
elle lève une dernière fois ses yeux vers l'homme encapuchonné et avale d'une traite le cachet azur. pourquoi celui-là ? parce que c'est le premier qu'elle avait attrapé, le premier que ses pupilles embrumées ont réussie à repérer.
ça a mis quelques secondes avant qu'elle ne remarque la différence. la différence dans le brouhaha des ses pensées. c'est devenu un peu plus insupportable à mesure que l'horloge avançait. elle a vacillé et le type avait déjà disparu. elle a vacillé et elle a vu. si clair, si parfaitement. tous les effets de la dope estompée, plus de frisson, plus de latence dans ses pensées.
maudit sois-tu enfoiré d'inconnu, j'aurais du écouter maman.

depuis lors, son trouble n'a fait qu'empirer. elle qui était déjà à l'écart du monde s'est vu reléguée à l'état de créature éthérée. son cerveau est trop agité, il est plein d'idées, remplit à ras-bords d'images et de pensées qui la démange comme une maladie de peau.
elle qui savait auparavant faire taire la voix de sa tête, réalise que plus aucune drogue ne l'atteint. elle qui trouvait le sommeil dans l'engourdissement de ses membres, ne dort plus que lorsque son corps abandonne le combat. depuis la pilule, valentina voit les choses - les gens - comme de merveilleuses mécaniques. des appareils fascinants dont elle doit comprendre la fonctionnement. elle doit tout démonter, ça la ronge comme de l'acide, cette envie de tout ré-arranger. elle se blesse sur des écrous en les défaisant avec ses doigts délicats, elle fait, défait, construit des machines, les détruit.
elle qui était déjà au bord du génie est devenu la fée de la mécanique.
une fée désabusée. le peu d'intérêt qu'il lui restait pour les autres s'est tari, et elle ne vit qu'au travers des réalisations qui naissent et meurent dans son esprit.
elle n'est jamais en paix.
son esprit ne la libère jamais, aggrave sa sociopathie.

et entre deux nouvelles idées, elle pense à sa mort. sa mort violente.
puis elle démonte et remonte un char entier dans sa tête et roule sur le monde entier pour tous les écraser et voir quelle bouillie ça ferait.

sortez-moi de là. achevez-moi.

Caractère
quitter. abandonner. mourir. emporter. détruire.
le monde finirait probablement dans la cendre et la suie si on laissait à valentina l'accès à tous les boutons rouges de la planète. elle noierait tous les badauds dans le styx pour un simple shoot d'adrénaline. elle serait satan trismégiste sous les augures de la destruction si simplement ça lui offrait avec la certitude la plus infaillible de ressentir le grand frisson.
valentina est une fée, mais pas de celles que créé Disney. une fée comme on les racontait autrefois, ni bonne ni mauvaise, n'agissant que dans son propre intérêt, piégeant les hommes en dansant à l'orée des forêts. une fée aux cheveux conservant inexorablement le blond de l'enfance, aux yeux miel à la douceur sucrée. une fée maline au teint de porcelaine, qui n'exhale plus la candeur qui serait à son teint.

valentina est comme ces statues de marbres vieillies, à la beauté certaine et notable, au charme gris et la peau froide. tout comme elle, elle ne prend pas part au monde vivant et à la foule. elle regarde derrière une paupière lourde d'ennui la masse grouillante de la populace qui se presse, passe devant elle, la regarde parfois.
elle ne se plie pas au temps qui passe, fait preuve d'une insolence implacable face aux normes de la société, balayant d'un revers de la main lois et droits et devoirs de citoyens. elle s'ennuie.

ennui. dépression. morosité. tourne-en-rond. suicide. meurtre avec préméditation.
elle a tôt de trouver les autres mornes, laids, identiques. valentina ne se satisfait jamais de ce que les autres ont à lui offrir.
elle les croise, les observe, les comprend si vite, si facilement et c'est barbant. ils sont une foule niaise et idiote, facile à tromper, facile à manipuler, facile à casser. elle le sait, elle l'a déjà fait. pour la science, par curiosité. elle a brisé des cœurs, des vies sans se soucier de la moindres des retombées. et c'est drame qui l'accable chaque jour que Dieu fait, les rouages de sont cœurs sont rouillés. son empathie est cassée, sa gentillesse a-t-elle seulement un jour existé ?
assez intelligente pour être consciente de son malaise, de sa différence, de son défaut de fabrication.

sourire. respirer. démonter. casser. comprendre. apprendre.
puis de temps à autre, une bougie s'allume, le soleil fait à ses yeux une couleur d'or et de flamme et elle sourit. elle sourit parce qu'elle s'est planté une aiguille dans le bras, parce qu'elle s'étouffe elle-même dans ses draps, parce qu'elle tombe et tombe encore de la falaise, parce qu'elle souffre, qu'elle plane, qu'elle pleure, qu'elle rit, qu'elle aime et que ça fait mal et que ça lui fait enfin quelque chose. et pendant ces brefs instants de joie ou de rage intense, elle est si belle, si effrayante, si incroyablement vivante.
puis elle s'éteint. encore.
valentina finit toujours par s'éteindre, flamme de bougie vacillante sous le courant d'air de l'humanité dépréciée.
et il est des gens qui chercheront à rallumer la flamme. toujours en vain, en témoigne ces hommes défilant dans sa vie, amoureux jusqu'à la moelle mais épuisés face à un manque certain d'intérêt. dépités puis dégoûtés. elle les laisse volontiers s'en aller, le reprochant leurs insipides personnalités.

valentina est une tempête, incontrôlable, intangible. on ne l'attrape, ni ne la dompte, on la regarde s'abattre sur nous puis mourir. tout détruire puis se détruire. légale, illégale, ces notions l'effleurent sans jamais la toucher. elle connaît la définition, pourrait même vous la citer si l'envie lui en prenait, mais jamais elle ne s'en préoccupe. elle a touché drogue et violence, sexe et vengeance, vitesse pied au plancher, courir jusqu'à sentir ses poumons brûler, scarifier la peau laiteuse de ses cuisses. mais jamais rien ne la satisfait entièrement, jamais plus que de démonter. décortiquer. comprendre comment tout fonctionne. faire fonctionner son intelligence jusqu'à ce que son cerveau la chatouille et qu'elle saigne du nez, oui ça, ça ça lui fait prendre son pied.
et puis quand elle a tout compris d'une chose, elle passe à l'autre.
ainsi va sa vie, d'un job à l'autre, d'un appartement à l'autre, d'une personne à une autre. d'une mécanique à l'autre. sans jamais s'arrêter parce que s'arrêter c'est s'entendre mourir. c'est rêver détruire.
s'arrêter c'est l'ennui et l'ennui détruit. surtout quand s'appelle valentina.
elle rêve de noirceur, de disparaître un jour en emportant avec violence des inconnus infortunés. elle rêve de se voir exploser dans un attentat sur un quai. elle ne peut s'en empêcher, elle est de ces artistes contrariés, au coeur fatigué, dépressif jusque dans le sang. qui rêve de mourir avec brio, dans le grandiose. qui rêve de se faire la peau avant que les autres ne le fassent.
tristesse. solitude. incompréhension. fin.


histoire
de ce jour, on se souvient que l'on a vu naître janus bifrons des entrailles claires d'une mère fatiguée. geminii. les jumeaux.
deux corps, deux visages pour une seule entité, l'un est mâle, l'autre est femelle. guerre et paix, passé, avenir. ce qui fascine chez les jumeaux, c'est la dualité dans l'unicité. c'est qu'ils soient deux là où ils ne devraient être qu'un. on les pense alors connecté par une force mystique, une aura mystérieuse. les jumeaux, c'est une personne en deux exemplaires distincts, même gène, même gêne.
les jumeaux, maman les habillaient avec de petits habits coordonnés, parce que c'était branché, chic et que ça amusait les voisins friqués. elle s'en occupait bien, des jumeaux, quand ils étaient pas encore assez grands pour comprendre quoi que ce soit à la vie. gabe et valentina. l'italienne et l'américain.
assez ironiquement, c'est à gabe que l'ont dit le plus souvent qu'il a emprunté les traits européens et doux de sa mère. à elle que l'on dit qu'elle le charme brut et sauvage du grand ouest américain dont son père est originaire. à eux qu'ils sont si sages, si calmes.
à chaque fois que maman les sort, elle leur dit "vous serez gentils, vous ne ferez pas trop de bruits". et comme maman n'est pas souvent là, et que papa préfère rester à son bureau de bois noir, ils sont silencieux. ils sont obligeants, les jumeaux. ils chuchotent, à peine assez fort pour qu'on les entendent. ils jouent ensemble en silence.
et c'est ainsi, dans les bonnes familles de new york, c'est ainsi que l'on vit. jusqu'à ce que les jumeaux acquièrent une conscience du monde qui les entoure. ils ont cinq, peut-être six ans. ils ont toujours été gentils, toujours été silencieux, en retrait. et en entrant à l'école, ils n'ont jamais compris, les jumeaux, pourquoi les autres faisaient tant de bruits.
"maman dit que le bruit c'est désagréable." affirme la fillette en robe à fleurs. "maman dit que les enfants ne doivent pas gêner les grands avec des futilités." acquiesce le garçonnet.
les mots n'ont que peu de signification dans leurs esprits à peine formés, mais le bruit, ils savent ce que c'est et c'est pour ça qu'ils ont attaché Billy à un pilier du préau. c'est pour ça qu'ils ont bâillonné Dana dans les WC.

la maîtresse est une adulte, et une maman et pourtant elle n'a pas apprécié, ils se sont fait grondés, on les a punis. et maman est arrivée. elle sentait mauvais, sentait comme le liquide dégoûtant que les jumeaux ont trouvé dans la table basse du salon. elle sentait fort et les jumeaux ont su. maman elle les a mis au coin, elle leur a crié dessus. et eux n'ont pas compris. ils se sont sentis trahis. les jumeaux ont alors décidé de ne plus écouter maman. et papa était absent.
à l'école ils n'ont plus brutalisé personne. mais personne en voulait plus les approcher. valentina n'écoutait que gabe. gabe n'écoutait que lui-même.
puis ils ont grandis les jumeaux. et ça n'a plus vraiment été les jumeaux. il y a eut gabe d'abord, puis valentina plus tard. ils étaient enfin deux, et la séparation fut. ils étaient d'accord, les jumeaux, pour se dire que maintenant ils devaient être des gens à part entières, ensemble ou chacun de leur côté. d'accord parce que gabe n'était plus dans la même classe que valentina. il était passé un cran au dessus. d'accord pour être d'accord parce que valentina ne voulait pas contrarier son frère.
ils avaient 15 ans et déjà depuis bien longtemps, ils avaient dépassés les autres. les jumeaux caldwell changeaient d'établissements souvent. trop intelligents. chacun s'ennuyant un peu plus fort que l'autre, chaque jour un peu moins intéressés.
maman avait disparu de leur vie depuis longtemps, elle n'était maintenant plus qu'un figurant en arrière plan.
papa quand à lui, avait bien essayé de se ramener sur le devant de la scène mais gabe l'avait bien vite évincé. parce que gabe aimait aussi un peu valentina, et que papa lui ne l'aimait pas tant que ça.
il l'a traité de pute un jour. c'est un de ses seuls souvenirs clairs de papa.

et c'est la toute la dramaturgie de leurs existences aux jumeaux. personne ne les a jamais autant compris qu'eux-mêmes. personne n'a jamais réussi à entrer dans leur cercle intime. personne ne les a jamais aimé quand il le fallait. ils ont vécu les déceptions de leur famille, ont incarnés les monstres de l'école, ont toujours été remisé au fond de la grotte des surdoués. on ne les a jamais aimé pour leurs personnalités. il n'y avait que l'intelligence, leurs incroyables esprits que l'ont a voulu nourrir jusqu'à l'obésité morbide. qu'on a voulu éprouver, tester, entraîner.
tant et si bien que leurs esprits ont oublié la tendresse, l'amour, la compassion, l'empathie, la tristesse.
ils sont devenus gris. les jumeaux gris. et dans un dernier sursaut de volonté maternelle, maman les a emmené avec eux chez un psychiatre. ( ou bien a-t-elle fait ça parce que ça suivait une mode ridicule ? )
ils développent un trouble de la personnalité antisociale qu'il a dit à maman. c'est un peu de votre faute à vous qu'il a dit doucement.
maman l'a mal prit, elle a crié que c'était pas de sa faute, que c'était les jumeaux, qu'elle avait senti quand ils sont nés qu'ils étaient pas normales. que ses enfants devaient probablement être damnés. et puis ils sont rentrés en sachant qu'ils étaient différents. et ils n'en ont rien pensés de plus que "ah". ils sont restés égaux à eux-même, indifférents, désintéressés, toujours pas désolés.

et puis maman a nié, elle les a embrassé et est allée s'aviner.

les jumeaux, ils ont grandit, ils ont bu, ils ont expérimenté, ils ont fait mal, aux autres, à eux même, ils ont nourri leurs agressivité respectives, ils ont testé les limites de ce qu'il était possible de faire sans qu'on vienne ne le leur reprocher.

et puis valentina s'est droguée, elle a trouvé dans les narcotiques, un refuge. et gabe s'est barré.
et elle est restée juste elle et sa solitude grise. sa rage carmin. son ennui noir.
ils avaient 18 ans et gabe a prit ses affaires pour aller vivre ailleurs. il était génial lui, trop bien pour une sœur dépravée, trop intelligent pour des parents niais et si pathétiquement humains. gabe avait l'esprit conquérant, et il avait hérité de l'ambition de son père. de leur père. gabe était doué pour manipuler les autres, il avait compris bien avant valentina comment fonctionnait le monde et comment charmer. alors il s'en est allé pour pouvoir accomplir ce qu'il considérait être sa destinée.
et c'est là que valentina a arrêté de vivre dans l'ombre de son frère. qu'elle a compris. qu'elle, définitivement, avait toujours été la part de faiblesse de jumeaux. et jugée puis auto-condamnée à cette existence sans intérêt, elle a décidé de pourrir un peu la vie de ses parents, exposant en plein jour leurs problèmes de communications, d'alcool, d'adultère. elle leur a pourrit la vie avant de disparaître à l'université. elle a tout cassé pour voir si ça l'atteignait.
mais elle s'en contrefout finalement.
valentina n'assume rien, ne reconnait rien, elle continue juste d'avancer.

elle continue et sa frustration, son incompréhension des normes de la société, des autres, la rend agacée, vite contrariée. parfois violente. elle essaie de s'y plier, pour comprendre, de s'y conformer. elle embrasse, sourit, rit en même temps que les autres, et ça sonne faux, elle tombe toujours à côté. et elle s'injecte toutes sortes de poisons, pour essayer de s'intégrer.
mais tout est resté obscur. compliqué.
c'est comme ça que valentina s'est trouvée assise sur les bancs de l'université, à étudier la psychologie, à intégrer chacun des termes sans arriver à mettre en applications les notions. et après avoir obtenu brillamment son diplôme, elle n'arrivait toujours pas à comprendre la plèbe. et la plèbe finissait par être lassé d'elle et de son air méprisant, de son regard perdu, de ses cernes de camé. elle s'est quand même fiancée, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois... avec des hommes de différents milieux, de différentes morphologie. ils ont tous essayé de la sauver. elle ne saurait dire si elle les a aimé. et à chaque nouvelle tentative d'être "normale", elle finissait par se planter et retombait dans la rage d'une vie de frustrations et d'incompréhensions. elle se faisait immanquablement larguée.
sans que jamais elle ne comprenne ni la peine, ni la haine qu'elle avait pu provoquer.
ni l'amour dévorant, la tendresse offerte par son dernier fiancé.
et pourtant elle l'a voulu si fort, elle la veut toujours, cette conscience qui lui fait défaut. elle veut comprendre le monde qui l'entoure et pouvoir y participer autrement que de biais.
elle voulait que son diplôme lui permette de comprendre, elle voulait sincèrement savoir comment être comme tout le monde. comme ressentir la douleur des autres, avoir des remords, ne pas se blesser.
comment la mécanique de l'esprit est faite. et celle du cœur, celle de l'âme. elle voulait connaître les rouages pour pouvoir les réparer. parfois tout casser pour tout remonter. mais elle le voulait, oui, elle le voulait si fort.
elle a toujours voulu.
elle veut toujours.

mais aujourd'hui son esprit encombré, la pilule et la drogue qui ne fait plus effet...
la frustration d'une vie entière d'incompréhension.
tout s'embrouille dans son esprit biaisé. elle ne sait plus s'arrêter, ne sait plus où elle en est. elle ne sait plus ce qui l'a poussé à venir à new haven.
ses songes de psychothérapies sont déviés par sa trop grande capacité à imaginer.
valentina est foutue, perdue pour l'humanité.
défoncée, même pas désolée. toute cassée, sans espoir d'être réparer.
elle est de ces fées qui rêvent aux humains, qui rêvent de les aimer mais qui ne savent que les tromper.
on l'a cafouillé.



azazel
j'aime beaucoup trop ce prédéfini et je sais pas trop ce que je fais ici. la fiche est bcp trop remplie et je sais cmt ça se fait
je suis dsl de vous faire lire tt ça en fait
voilà
j'espère vous aimerez ( ou pas ) valentina  flew
23
¿
 poney  
Messages : 171
Date d'inscription : 26/02/2017
Indiana A. Jones
bleu
Indiana A. Jones
Indiana A. Jones
Dim 12 Mar - 17:17Indiana A. Jones
bleu
Valentina est flippante et ce prédéfini est ♥️♥️♥️ et tu en fais quelque chose d'extraordinaire. J'adore ton style, ta façon de l'écrire (le caractère est magnifique, les mots choisis sont perfection)

Bienvenue donc et bon courage pour la suite ! love
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Lun 13 Mar - 21:36Invité
je te remercie très fort pour ce message plein de gentillesse que je lis quand j'suis en pls parce que je sais plus quoi écrire ok
il me donne du cou-rage

Messages : 92
Date d'inscription : 25/02/2017
Ludwig Crawford
bleu
Ludwig Crawford
Ludwig Crawford
Mar 14 Mar - 14:34Ludwig Crawford
bleu
Ton perso et la manière dont est écrite ta fiche me donnent tellement de frissons je suis en pls total, je veux absolument que Valentina et Ludwig aient un lien ensemble je je je-

Trop hâte de voir cette fiche finie aaaaaaaah  panic
Messages : 234
Date d'inscription : 21/02/2017
Localisation : Chapel Street
Arsen B. Eastwood
bleu
Arsen B. Eastwood
Arsen B. Eastwood
Mar 14 Mar - 18:05Arsen B. Eastwood
bleu
BIENVENUE beauté explosive
Aaaah Valentina… Tu as dit que tu ne devrais pas être ici, mais je suis sincèrement heureuse que ce prédéfini ait eu raison de toi. Parce que voilà, maintenant je n’imaginerai pas une autre personne l’incarner.

Parce que ton interprétation ma belle est d’une justesse infinie, d’une précision chirurgicale alors que Valentina est d’une nature brouillonne et difforme, immense et petite à sa façon. Je l’aime, Val’, parce que son caractère est parfaitement retranscrit, que cette petite bombe a retardement dans chacun des mots que tu emploies, des phrases, des tournures lyrics, il y a tellement de figures que je voudrais citer, mais l’ensemble est parfait. Tout ce suit, s’emboîte habilement pour esquisser la complexité de ce personnage.

L’histoire, maintenant, était floue, volontairement, parce que je voulais que la personne qui prenne ce personnage puisse se l’approprier, imaginer et redessiner son parcours pour que tout s’emboîte parfaitement, pour qu’on puisse y retrouver un motif régulier qui ferait de Valentina ce qu’elle est maintenant. J’aime vraiment la façon dont tu as intégré son frère, son désarroi aussi, la complexité de leur relation, leur ressemblance et différence, leur différent aussi, le moment fatidiques où Gabe et Valentina ne seraient plus « ensemble » est si incroyablement écrit, on en ressent la peine et l’abandon aussi. Il n’est pas difficile de ressentir toute la peine peut-être non clamée, sans doute morte née dans son petit coeur. J’ai adoré également la façon dont les parents ont fini par éclater, par se laisser absorber par eux, surtout la mère.

C’était un personnage complexe et tu en as parfaitement saisi l’essence. Chaque phrase ponctuées d’ennui et d’indifférent mépris sont la preuve que tu l’as dans la peau et tu lui insuffle tellement de peine, de douleur, mais aussi de superbe et de folie que je ne peux que tomber sous son charme et celui de ta plume.

Sans plus tarder voici venu le temps tant attendu !

Toutes mes félicitations tu rejoins le hall des plus bgs. Tu peux donc aller recenser ton avatar  ICI, ton irl ICI, ton don par là et pourquoi pas créer ta fiche de lien par là. Et le plus important tu peux désormais crâner devant tous les roses non-validés du coin (& leur donner envie de faire leur fiche) et aller RP et faire une demande ici Suffit de commencer un nouveau sujet et de remplir le formulaire.
 DES BISOUS ♥
Messages : 182
Date d'inscription : 12/03/2017
Adelbert Zimmermann
rouge
Adelbert Zimmermann
Adelbert Zimmermann
Mar 14 Mar - 22:38Adelbert Zimmermann
rouge
Ok, je.
Je suis amoureuse de Valentina. Adieu.

Tes mots sont d'un lyrisme, ta plume est tellement agréable à lire. C'est addictif, je te jure. J'ai tout lu d'une traite et s'il n'était pas pour moi l'heure de se coucher, je pourrais lire des romans écrits pas toi. ♥ Soyez gentils, ne laissez pas de scalpel dans les mains de cette gamine. Et c'est tellement triste que son frère se soit barré en la laissant seule. J'espère qu'on verra un Gabe pointer le bout de son nez pour jouer votre lien dramatique à souhait, et en attendant je te lance des paillettes sur le bout du nez.
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