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“Gotta keep a secret. (feat Valentina)”

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Ludwig Crawford
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Ludwig Crawford
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Dim 19 Mar - 22:22Ludwig Crawford
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Gotta keep a secret.
feat Valentina Calwell, 663 mots.
Dans une ruelle sombre, en fin mars 2032, le weed-end.
Non. Ce que je fais n'est pas mauvais. Personne ne me voit et ce sans-abri ne manquera à personne. Je le promets, je le jure devant D i e u, il ne souffrira point. Voyez, mes intentions sont bonnes et je fais ça pour l'avancée de la science. Qui plus est, je le fais dans les règles de l'art. (aucune souffrance, il ne le saura même pas) Je sais que ça ne respecte pas les codes moraux (bon sang combien de fois j'ai entendu cette excuse) mais avez-vous déjà pensé au fait que sans les médecins allemands à la seconde guerre mondiale et malgré leur atrocité impardonnable, sans eux, on aurait 30 ans de retard sur notre médecin actuelle?

Oh non, ne me traitez pas de fou, je vous en prie, je ne fais ça que pour le bien de la médecine, de la connaissance humain, et même de l’humanité toute entière! Car bientôt, avec mes nouvelles capacités, je le sais, je pourrais trouver des solutions à toutes maladies, adoucir les opérations, en créer d'autres et mon nom sera alors à jamais graver dans l'histoire. Je ne serais plus simplement Ludwig Crawford, le petit médecin généraliste que tout le monde apprécie, je serais Docteur Crawford, sauveur et génie de médecine. (je sens mon cœur palpiter à cette pensée)

Les gens ne se souviendront plus de moi quand le bouche à oreille qui me ramène tant de clients s'arrêteraient. Mon nom ne sera plus que sur ma tombe et mes efforts en vain. Alors qu'avec mes capacités, on se souviendra de mon nom, écrit dans les annales, dans les livres et on répètera mon nom en guise de réussite médicale.

Ainsi j'honorerai ma famille, mon nom et le miracle qu'a été ma prise de capacités.

Peut-être que j'ai un petit grain de folie, mais je maintiens, je ne suis pas fou, non non, rien qu'un grain, non non, rien qu'un peu, mais au fond, tout le monde n'en a-t-il pas un peu? Et puis tous les génies en ont et j'en suis un. (j'en suis persuadé) Je connais encore les limites et je sais faire en sorte que tout reste clean. (peu surprenant de la part d'un spécialiste) Après toi je suis médecin, pas boucher.

Mais ça ne veut pas dire pour autant que j'ai l'air net. Seringue à la main, j'attends que l'homme à l'odeur nauséabonde (je me pince le nez) s'endorme grâce à mon injection et je range l'arme du crime dans une petite pochette après avoir capuchonné l'aiguille. (tu as vu comme je suis minutieux)

Un vrai travail de médecin.

Je souris à cette pensée, ça me réchauffe le cœur, ça me rassure aussi un peu parce que quand je réfléchis plus loin que mes arguments tout fait, je me sens mal, j'ai la nausée. Là je mets ça sur le compte de l'odeur du sans-abri mais au fond je sais que c'est plus que ça. (s'il te plait ne me regarde pas)

Je le porte sans problème, après tout, je suis grand, je suis fort et alors que j'ai laissé mon coffre ouvert, je glisse son corps aux airs de cadavre (ça me rappelle des souvenirs) à l'arrière de la voiture. J'ai un frisson. (non Ludwig ne pense pas ça, il est vivant tu le sais?)

....

Mais pour combien de temps? (Ludwig non tu es quelqu'un de bien, n'y pense plus, tout était si bien parti)

Non non, il ne faut pas y penser, pas maintenant, j'ai fait le plus gros. Et pourtant je tremble, je suis paralysé, je sens des fourmis dans mes jambes et la tête me tourner. J’entrouvre mes lèvres un instant, les yeux écarquillés à le fixer (j'ai peur qu'il ne se réveille jamais) Je sais que je devrais faire ça vite avant de me faire repérer mais ça tourne, ça tangue, à l'aide j'ai mal...

Ça y est, je crois que je deviens vraiment F O U.
© ASHLING POUR EPICODE


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Ven 24 Mar - 16:30Invité
two can keep a secret if one of them is dead ?

il fait nuit, il fait tard. valentina se traîne avec la lenteur d'un fauve, elle rôde. elle ne dort plus, elle ne sait plus. ça la maintient éveillée, ça fourmille. ses pensées la harcèlent comme une horde de harpies et ça piaillent, ça la tiraille. alors elle se lève de son lit et sort. en pyjama. ses pieds traînent sur le sol pendant qu'elle mange avec les doigts un boîte du chinois d'à côté. elle regarde le ciel d'un air lasse et soupire. son pantalon orné de petits canards se salit à chaque pas qu'elle fait. jusqu'où marcher, ça, elle n'a pas encore décidé. un souffle, inspiration, expiration. puis elle s'arrête devant une voiture et engloutit encore une bouchée, pensive. sa respiration dessine de petits nuages dans l'air de la nuit. ses yeux s'agitent. puis elle se retourne te continue son chemin rayant la carrosserie à l'aide d'une des baguettes du chinois. ses paupières lourdes battent des cils. au coin de la rue, elle laisse tomber les vestiges de son repas dans une poubelle. et, les mains dans les poches de son manteau, elle continue son chemin dans la nuit.
un bruit au détour d'une ruelle, à quelques minutes de chez elle, attire son attention et, sans un bruit, elle glisse jusqu'à sa source pour y observer un étrange manège. dans une rue de traverse, sombre, un cul-de-sac, un homme s'affaire autour d'un sans-abri. valentina retire le papier de sa sucette avant de l'enfoncer dans sa bouche aux lèvres carmines. ses yeux ternes s'illuminent un bref instant, d'un éclat de curiosité maligne, puis s'éteigne derrière un battement de cils. elle reste plantée de son côté de la rue et continue d'observer avec la même lassitude que celle d'une ménagère de cinquante ans face à son jeu télé de l'après-midi. la sucette a un goût de grenadine. et puis l'homme - le plus grand des deux - ramasse ce qu'elle soupçonne être un sans-abri pour aller le déposer dans son coffre. les mains dans les poches, le bonbon dans la bouche, ses boucles blondes tombant sur ses épaules, elle traverse tranquillement la rue pour aller observer l'homme dans le coffre.
puis, retroussant son nez, elle dit de sa voix douce

il pue cet homme.


elle tourne la tête vers celui qui n'est pas inconscient et détaille son allure derrière un regard plein de mépris.


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Ludwig Crawford
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Sam 25 Mar - 11:10Ludwig Crawford
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Gotta keep a secret.
feat Valentina Calwell, 475 mots.
Dans une ruelle sombre, en fin mars 2032, le weed-end.
Et voilà. Ce qui devait arriver arriva. A force de trop attendre, de donner le temps à mon esprit de s'habituer à la culpabilité, j'ai fini par me faire prendre la main dans le sac. (je n'ai pas peur pourtant) Mais je m'étonne parfois de mes réactions; au lieu d'avoir l'air surpris ou d'inspirer la pitié d'un pauvre homme en quête à la folie, je redresse mon dos, je me relève, je me grandis, je m'élève comme une grande statue, un peu pour lui faire peur. Après tout ma large carrure et ma grande taille ont souvent cet effet. (as-tu peur?) Mais cette femme là, c'est un fantôme errant dans les rues, sans but. Une tâche dans cette scène macabre et pourtant rien ne se passe vraiment. J'aurais dû paniquer mais je crois que j'en ai trop sur le cœur d'un coup. Alors au lieu d'exploser, mon esprit temporise, met une pause sur cet instant.

C'est presque surnaturel ce qu'il se passe. Je la fixe, elle me fixe, elle bouge son petit nez, on dirait une enfant qui vient de s'éveiller d'un cauchemar. Mais je ne suis pas son père et je ne compte pas la rassurer, car la vérité, le v r a i  cauchemar, il est devant ses yeux. Si tu étais innocente, jolie dame, je suis désolé de devoir être celui qui t'obligera à lui faire tes adieux; j'ai sali tes yeux ou bien l'étaient-ils déjà? Après tout je ne connais rien de toi et toi rien de moi si ce n'est ce terrible secret.

Et puis je suis réveillé de ma torpeur par sa voix (beaucoup trop douce) pour un tel moment. Je fronce les sourcils, je suis surpris, je m'attendais à...autre chose. De plus froid, sa voix, glacée par sa peur. Mais non, rien de tout ça. Je soupire, je ferme le coffre après avoir jeté mes gants dedans et je m'adresse à elle, avec un naturel qui me dépasse; (où es-tu Ludwig?)

-"Oui et c'est pas la première fois que je le retrouve dans la rue avec l'odeur d'alcool. J'essaye de l'aider le pauvre, mais il ne cesse de fuir. Je pense essayer de le ramener une dernière fois chez moi pour lui offrir un toit, de la nourriture et surtout un bon bain. Mais c'est la dernière fois." Je fais mine de dépoussiérer mon pantalon mais c'est pour mieux occuper mon esprit. Si je réfléchis un poil trop, je le sais, tout va partir en vrille. "Mais vous feriez mieux de rentrer chez vous, les rues ne sont pas fréquentables à cette heure-ci, surtout pour une femme comme vous."

Oh mensonge, beau mensonge, pour cacher quelque chose de plus terrible. Mais je reviens à mes idéaux bien vite; je fais ça pour le bien de la médecine, Ludwig tu es un héro.
© ASHLING POUR EPICODE


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Dim 26 Mar - 16:49Batman
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Rien ne m’échappe
Bien caché dans l’ombre j’observe et je vois. Ce n’est pas une surprise, n’est-ce pas ? Combien d’être humain as-tu embarqué dans ta voiture ? Et ce ne sera pas le dernier ce soir. Demain ou après-demain tu seras-là… Et tu as beau te cacher derrière de jolis principes, des auto-encouragement qui sentent un peu la naphtaline tu le sais, n’est-ce pas ? Ce que tu fais est mal. Et si quelqu’un s’apercevait que les rats disparaissent peu à peu dans les ruelles sombres que crois-tu qu’ils feront ?? Les plus grands désastres ne sont-ils pas arrivés à cause d’hommes comme-toi, plein de bonnes attentions ?

Et toi, Valentina ? Vas-tu réellement te laisser berner et le laisser kidnapper cet homme ? Et si tu tentais de l’arrêter ? Ou pire ? Et si tu participais ? Que se passerait-il ?

Mais qu’importe puisque je ne suis pas le seul à avoir vu qu’il se passait quelque chose d’anormal. Vous ne les voyez pas, mais ils se regroupent autour de vous, des sdfs qui ont bien compris que vous étiez un danger ! Et s’ils se mettaient à vous charger ?

Il vous reste trois solutions. Tenter de fuir à pied en passant par ce petit embranchement là-bas ou rester les affronter. Ils se rapprochent et ne vous laisseront pas reprendre la voiture… Ou alors… Ou alors… Peut-être que vous pouvez foncer dans le tas, mais qui sait ce qu’il adviendra ? Cette action pourrait vous faire perdre beaucoup.

Réfléchissez bien.

C’est à Valentina de choisir.
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Lun 27 Mar - 21:07Invité
two can keep a secret if one of them is dead ?

elle cherche dans son néant de quoi avoir l'air surprise. ou effrayée. ou peut-être en colère. quelle émotion faudrait-il qu'elle s'applique à reproduire pour répondre à cet air étonné ? ses sens s'emmêlent, elle pense au bruit de la voiture, elle pense à tout, puis à rien. la sucette va et vient dans sa bouche, cogne contre ses dents blanches, colore sa langue en rouge. et continue de darder ses pupilles claires sur l'homme qui se tient face à elle. il a le visage banal d'un homme qui à passer trop de nuits à s'user les yeux sur des livres. il sent l'encre, la naphtaline et le désinfectant. mais son odeur n'arrive pas à surpasser celle de pourriture que dégage l'homme dans son coffre. lasses, ses paupières se font lourdes tandis qu'elle l'écoute d'une oreille distraite, hantée par une idée.

tu mens.


sa voix est légère, son regard s'échappe pour aller se poser sur le sans-abri qui git dans le coffre. pour qui me prends-tu pense-t-elle sortant son bonbon de sa bouche. il ne dort pas, il n'est pas soul, elle sait ce que c'est que d'être soul. il l'a anesthésié. la seule chose qu'elle n'a pas réussi à déterminer c'est pourquoi cet homme kidnappe-t-il un sans-abri puant sans aucun intérêt.
explosion. c'est la valse des synapses. elle croque dans dans la sucette, ça éclate dans sa bouche. son manteau tombe un peu sur son épaule. mais elle ne s'en soucie plus maintenant. les cernes sous ses yeux sont kilométriques.

une femme comme moi.


elle répète, pensive. regarde ses ongles, propres, coupés courts. ses jointures blanchies, les bleus sur ses avant-bras. et elle crache sur la parvis le bâtonnet de sa sucette. elle se dit un instant qu'elle devrait demander à quelle femme il pense avoir affaire mais au fond, elle s'en fiche complètement. un bruit sur la gauche, et dans la pénombre, une silhouette de plus. valentina scrute les alentours. une bombe, c'est ça qu'elle devrait construire, une bombe qui roulerait jusqu'au centre-ville. avec une mécanique à remontoir, quelque chose qui marcherait presque seul. et un siège. et un bouton rouge.
une énorme bouton rouge. elle esquisse un sourire.
et doucement elle vient se mettre à côté du kidnappeur sans scrupules pour murmurer à son oreille en désignant les silhouettes qui se rapprochent :

je crois que ses petits amis sont venus le chercher.


puis elle se tourne, reprend une sucette dans sa poche, en ôte le papier et avance en direction du groupe de sans-abris. et cette rage qui déferle soudainement dans ses veines retrousse ses lèvres dans un air fou. faire exploser la ville, oui. c'est ça qu'elle aimerait faire. elle marche, elle marche et dans son chaos intérieur, elle cherche l'issu la plus probable à tout ça. et l'inconnu dans ses équations lui donne des frissons.


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Ludwig Crawford
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Mer 29 Mar - 18:28Ludwig Crawford
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Gotta keep a secret.
feat Valentina Calwell, 430 mots.
Dans une ruelle sombre, en fin mars 2032, le weed-end.

Parfois je pense que le karma est réel. Qu'on ramasse ce que l'on colte; et c'est à cette instant précis, alors que je suis hypnotisé par cette statue vivante et bel et bien humaine. Elle a l'air folle, la pauvre, je ne sais pas par où commencer. Mais les silhouettes désormais visibles des sans-abris qui sortent de la pénombre seront certainement me dire, eux. Je crois que je connais que trop bien l'issue de cette rencontre. Et puis mon regard revient vers cette forme mouvante, qui m'a l'air d'un rêve, d'une hallucination. Je me crois autre part mais pas ici, pas sur Terre. La scène est irréelle et pourtant la mort est une option quand le karma a décidé de vous renvoyer le coup en pleine face.

Mais je me dois de rester fier face à une telle situation. Alors je me redresse; elle sait, ils savent tous ce que j'ai fait. Il n'y a plus de masque, plus de couvertures. Il n'y plus de mensonges, il n'y a que moi, nu, contre tous. J'ai l'impression qu'on tord les intestins. J'ai mal. Qu'on m'arrache les jambes. Et pourtant je me relève, je remets les lunettes sur mon nez et je me tourne de nouveau vers mon patient, mon e x p é r i e n c e.

Il est temps de retourner au bercail. D'oublier tout ça. De prendre une douche comme pour me laver de mes péchés. Dimanche j'irai à la messe, mimer ma fausse croyance, me repentir et tenter de rester plus discret la prochaine fois. Car mon but, il est toujours là, bien présent; je dois aider les gens, qui a en sacrifier d'autres. Après tout ça a toujours été comme ça. Perdre quelque chose en échange d'une autre.

Et qu'importe ce que ses sans-abris diront; personne ne les croira, personne ne s'y intéressera. A part cette folle, là, une vraie, pas comme moi, moi je fais ça intelligemment, je fais ça pour le bien.

Je suis b o n.

Je remets mes gants. Et lentement, je reprends le corps de ma victime dans mes bras, et je m'avance, lui contre moi, l'odeur commençant à me monter à la tête, je le repose à leurs pieds. Je fais quelques pas en arrière, je jette un regard à cette blonde à la fois tentatrice et effrayante et j'attends. Un signe. Une protestation. Si je dois retourner dans ma voiture sans un mot ou partir à courant, fuyant cette dure injustice à laquelle je ne veux pas croire.

Je ne suis pas si b o n. (au fond)
© ASHLING POUR EPICODE


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Mer 29 Mar - 22:48Batman
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Rien ne m’échappe
Courageux. Votre choix l’était, car vous auriez pu faire un carnage et vous en sortir, mais qui sait combien de corps vous auriez semé derrière-vous ? Était-ce le meilleur ? C’est discutable, mais de toute façon votre présence ne l’est-elle pas ?

Que comptes-tu faire, Valentina ? Te lancer vers eux et les menacer de tes poings ? Et toi Ludwig ? Penses-tu que leur montrer que tu détiens réellement une bonne idée ? À la minute où tu déposes l’inconnu sur le sol, les sans-abris accélèrent le pas et vous encerclent, à présent. Ils ne semblent pas  très content, mais en même temps pourquoi le seraient-ils ? Armés de bouteilles cassées et même de morceaux de métal et de bois usés, ils ne semblent pas vouloir en faire usage pour le moment. Ils examinent le corps, inconscient. Se demandent ce qu’il lui est arrivé. Peut-être qu’ils savent que ce n’est pas le premier à disparaître… L’un d’eux s’agitent et demande, méfiant :

- L’est mort ??

Un autre lui donne un coup de coude. Mais l’information semble passer d’un cerveau à un autre. Et s’il était mort ? Certains vous considèrent déjà avec des yeux furieux.

Qui sait ce qu’ils vous réservent si vous ne réussissez pas à désarmer la situation.  
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Gotta keep a secret. (feat Valentina)
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